Marie-Christine Combourieu – 1985
CHAPITRE I I I
CONSIDERATIONS
POST FREUDIENNES SUR LA TELEPATHIE
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“Si la télépathie existe effectivement, on peut supposer,
malgré les difficultés qu’il y a à fournir des preuves de son existence, qu’elle
doit constituer un phénomène très fréquent.”
“Je crois que
si le phénomène existe, il est permanent et que tout le monde le vit. Simplement,
je crois que nous n’avons pas accès à bien des choses de notre Inconscient!”.
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Il ne nous est possible, dans les pages
qui suivent, que de donner un aperçu de cette vaste problématique.
La question de la télépathie a principalement
été traitée jusqu’à ce jour dans des ouvrages ou des articles anglo-saxons (voir
bibliographie, p.237). Certains d’entre eux, notamment ceux de H. Deutsch et
de D. Burlingham, dont parle Freud, sont trduits dans les Cahiers Confrontation
n°10, récemment publiés en langue française.
Puisque Freud était l’aîné d’une génération
- de dix-neuf ans, très exactement – de Jung, il n’est pas faux de considérer
les positions jungiennes sur la télépathie et les phénomènes paranormaux comme
post-freudiennes, même si le contrepoint entre les deux hommes et leurs deux
systèmes théoriques, lui, est contemporain de leur relation, qui ne dura que
six ans (1906-1912).
_(F1, 22-26 et F2, 13... ) évoquent cette
amitié ambivalente entre Freud et Jung et leur séparation définitive : “Peut-être
que Jung a eu le bénéfice de travailler un peu plus longtemps que lui, d'être
un peu plus jeune, d'une génération presque. Ca lui a quand même permis de prendre
un peu plus de recul" dit (F1,26).
Nous avons, par ailleurs, abordé la question
de leurs divergences théoriques.